Étape importante dans le cadre de la prévention du risque d’exposition à l’amiante des occupants ou des salariés d’entreprises de désamiantage, le prélèvement d’air permet d’assurer :
Le logigramme ci dessous, permet de mieux comprendre à quel moment interviennent les deux mesures d’empoussièrement évoquées ci-dessus (avant éventuels travaux de désamiantage ou d’encapsulage et/ou après travaux ces travaux – avant restitution des locaux aux occupants – mesure dite de 2ème restitution).
La protection des salariés amenés à effectuer des travaux garantissant ainsi le respect de la valeur limite d’exposition professionnelle (fixée à moins de 10 fibres par litre d’air par le code du travail).
Les entreprises réalisant des mesures de la concentration en poussières et fibres d’amiante interviennent dans un contexte réglementaire bien défini.
Cette réglementation issue du code de la santé publique et du code du travail impose à l’entreprise réalisant les mesures d’être accréditée.
Différents types de mesures existent et sont imposés aux entreprises réalisant des travaux de retrait ou aux maîtres d’ouvrage :
Exemple de prélèvements d’air à réaliser dans le cadre d’une opération de désamiantage :
Mesures réalisées dans les immeubles bâtis :
Mesures réalisées sur les lieux de travail :
Afin de garantir la qualité des prestations, l’entreprise intervenante dans le cadre de ces mesures d’empoussièrement, doit être accréditée par le Comité français d’accréditation (COFRAC) ou par tout autre organisme d’accréditation équivalent signataire de l’accord européen multilatéral établi dans le cadre de la coopération européenne des organismes d’accréditation. La réglementation fixe également les modalités de transmission annuelle d’un rapport d’activités.